Concurrence, Régulation et Développement de l’Emploi en Algérie|Tlemcen Avril 2016

Sous l’égide du Ministère de L’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Concurrence  Régulation et Développement de l’Emploi en Algérie

Préambule

  Si théoriquement concurrence et régulation sont antinomiques, l’expérience a bien montré que la régulation est bien nécessaire et ce en économies libérales mêmes. Cette régulation intervient le plus souvent au niveau du marché monétaire et financier, où apparaissent généralement des déséquilibres spontanés.  Des phénomènes qui rendent non parfaite la concurrence en faisant apparaitre des rigidités. Or, selon J.M. Keynes, père de l’interdépendance des marchés, c’est le marché du travail qui connaît moins de flexibilités et donc plus de rigidités. Ces dernières nécessitent l’arbitrage public pour les atténuer afin que leurs répercussions sur les autres marchés n’entravent leur concurrence.

Ces premières observations nous amènent à préciser, pour leur bonne compréhension, le contenu et la nature de la concurrence d’une part et le type et le domaine de la régulation publique d’autre part. En effet l’examen des économies, telle celle algérienne, ne laissent pas percevoir de manière précise et la concurrence et la régulation. Si la concurrence se pose comme régulateur du marché des biens et services, l’intervention et l’intermédiation publique se manifestent de manière accentuée sur les marchés du travail et monétaire et financier.  Au point de croire que les marchés sont indépendants les uns des autres. Aussi est-il nécessaires d’approfondir l’analyse au niveau du marché du travail dans ces relations avec les autres marchés. Faut-il en ce sens rappeler que les caractéristiques générales de l’économie algérienne sont entre autres : une économie importatrice, où l’investissement public connait un pic très important conjugué à un secteur privé très mercantile, une intermédiation publique outrancière dans le marché du travail.

C’est pour ces raisons et dans le sens de mieux cerner la conjugaison régulation/concurrence  que le présent colloque se propose :

– d’analyser en profondeur l’évolution des faits économiques, dans cette ère libérale,

-d’appréhender les causes et les effets économiques et sociaux et les facteurs ayant présidé à leur configuration,

-ainsi que les voies et politiques engagées en vue de la résolution des problèmes et dysfonctionnements en particulier celui du chômage des jeunes.

Objectifs du colloque

– saisir les seuils, d’un point de vue théorique et pratique, de la relation concurrence/régulation dans le contexte de l’économie algérienne ;

– saisir le mécanisme approprié et efficient pour le marché du travail et de l’emploi algérien.

Axes du colloque

Axe 1 : la politique de la concurrence en Algérie encourage-t-elle ou freine-t-elle l’investissement.

Axe 2 : Régulation publique et évolution du marché du travail et de l’emploi.


Nous rappelons aux communicants qu’il n’y a pas de frais d’inscription à payer et que les frais d’hébergement & de transport ne sont pas pris en charge. 


Président d’Honneur: Mr. Le Recteur   Pr. DJAFOUR. Mustapha

Présidence du colloque: Dr BOUCHAOUR Radia

Coprésidence: Pr. TOUIL Ahmed & Pr. HAMOUDA Nasr Eddine


Comité scientifique

TOUIL Ahmed – HAMMOUDA Nasre Eddine (CREAD) – ZITOUNI Amara (Conseil de la Concurrence) – JENNY Frédéric (Centre Européen de Droit et d’Economie) – BOUTALEB Kouider – BEDDI Nasreddine – BENBOUZIANE Mohammed – CHARIF Mustapha – HAMZA CHERIF Ali – CHAIB Baghdad – BOUCHAOUR Radia- LASSASSI Moundir (CREAD) – KARA Terki Assia – DIDOUH Choukria – HOUALEF Rahima – BAROUDI Naima – Comité d’organisation – SAADI Boumediène (Conseil de la Concurrence) – BENGHALEM Lahcen (Conseil de la Concurrence) – Dr. MEKIOUI Soumia – Dr. ACHOUR TANI Yamna – BOUTOUBA Mohammed – BEZZAOUYA Abdelkrim – ZERROUKI Mohammed Amine – ZAHRAOUI Mohammed Anouar – SALMI Abdeljebbar – SENHADJI Hassane – MERAD BOUDIA Sakina – GHERDAINE Housam – CHIKH Mohamed – HAFOUDA Amir.


Conditions et critères des communications:

– La communication doit aborder l’un des principaux axes du Colloque;

– La communication ne doit pas avoir déjà été présentée dans d’autres séminaires ou conférences, ou soumise à la publication;

– Il faut tenir compte de la méthode scientifique et ses normes dans la rédaction de la communication, qui doit être authentique et sérieuse dans l’analyse;

– Les communications peuvent être rédigées en Arabe, en Français ou en Anglais, et doivent contenir un résumé dans deux langues: Anglais et Arabe, ou Arabe et Français, ne dépassant pas une page;

– La page de garde de la communication doit contenir le nom de la conférence et l’institution organisatrice, le titre complet de l’article, le nom du chercheur, son grade scientifique, et ses coordonnées;

– La communication ne doit pas dépasser vingt (20) pages, Format (A4), en comptant les références et les annexes;

– Les communications doivent être écrites sur le programme (MICROSOFT WORD), avec la police « Traditional Arabic », taille 14 pour le contenu de l’article en langue arabe, et 11 pour les marges, et avec la police « Times New Roman », taille 12 pour le contenu des communications en langue étrangère, et 10 pour les marges;

– Les marges et les commentaires doivent être automatiquement insérés à la fin de chaque page, les références, les index et les annexes à la fin de l’article,

– Un résumé de la communication en Arabe traduit en Français ou en Anglais en une page (150 mots) et un résumé du CV du chercheur en une seule page aussi doivent être joints au formulaire d’inscription;

– Les résumés et les communications respectant les critères ci-dessus doivent être envoyés exclusivement à:  gpes.tlemcen@gmail.com

– Le formulaire de participation et le résumé de la communication doivent être envoyés dans les délais convenus;

– Les communications acceptées ne sont programmées qu’après l’envoi du texte intégral dans les délais convenus.

 

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